Prière pour le jeudi 25 juillet 2013

Seigneur Jésus, oserons-nous espérer ? Oserons-nous exprimer nos attentes ? Les choses seront-elles différentes cette fois ? Les Palestiniens et les Israéliens vont-ils trouver un terrain d’entente pour les conduire à la table des négociations ? Nous te prions, Seigneur, afin que les espoirs des gens ne soient pas vains et pour que nous assistions bientôt à de vrais pourparlers conduits avec bonne foi, et qui conduisent à une paix réelle et durable. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.

Alors que se déroule le mois du Ramadan, dans un contexte de croissance du chômage et de la pauvreté, nous te prions pour les familles de Jérusalem, de Cisjordanie et de la Bande de Gaza. Seigneur, dans la bonté et la miséricorde de ton amour, accorde-leur patience et résistance pour surmonter les duretés de la vie. Ô Dieu, nous te prions en particulier pour les enfants qui supportent le poids de telles duretés, dont beaucoup sont privés même de leurs besoins de base. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.
Seigneur, nous te prions pour la libération des prisonniers politiques palestiniens. Ramène-les à leurs familles qui attendent depuis longtemps d’être réunies avec leurs êtres chers, d’autant plus que beaucoup d’entre eux auraient déjà du être libérés dans le cadre d’accords précédents. Seigneur Dieu, nous te prions aussi pour la fin de la violence et du vandalisme. Seulement cette semaine, environ 1000 oliviers appartenant à 22 familles du village d’Awarta, en Cisjordanie, ont été abattu par des colons juifs, privant ces familles de leur principale source de revenu. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.
Nous te prions enfin en union avec le Conseil œcuménique des Églises pour les populations du Belize, du Guatemala, du Honduras et du Mexique. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.


APPEL GÉNÉRAL DE KAIROS PALESTINE

publié à Bethléem, le 18 juin 2013

Kairos Palestine condamne vigoureusement le projet de déplacement , d’expropriation et d’expulsion de Bédouins palestiniens, citoyens d’Israël


Chers sœurs et frères,

Nous voulons aujourd’hui attirer votre attention sur le Plan Prawer (1) , qui va conduire à la démolition de la plupart des villages bédouins palestiniens non reconnus et le déplacement par la force de leurs communautés.


Les Bédouins palestiniens d’Israël représentent une communauté indigène qui est restée sur ses terres dans le désert du Naqab (Néguev). Les Bédouins qui habitent le Naqab depuis le 7ème siècle et en ont été les seuls habitants jusqu’au milieu du 20ème siècle, ont assuré leur subsistance depuis des générations par la pratique de l’agriculture et de l’élevage, en vivant près de leurs champs et de leurs pâturages. Aujourd’hui, la communauté bédouine palestinienne vit sous la menace permanente de démolitions de maisons (en 2011, par exemple, 1000 maisons ont été démolies dans le Naqab), de déplacement, d’expropriation et de perte de leur culture et de leurs traditions.



S’il est appliqué intégralement, le Projet Prawer conduira à déplacer jusqu’à 70 000 Bédouins citoyens d’Israël.



Kairos Palestine condamne vigoureusement cette politique – à tous égards inhumaine – du gouvernement israélien. Nous vous demandons, sœurs et frères, d’agir en partageant cette information avec vos communautés, les responsables de vos Églises et communautés ainsi qu’avec vos représentants politiques. Veuillez adresser des lettres de condamnation aux ambassades israéliennes dans votre propre pays pour témoigner de votre solidarité avec la communauté bédouine palestinienne.



Avec amour, espoir et solidarité,
"Kairos Palestine–Un moment de vérité."


(1) Le Plan Prawer, approuvé par le gouvernement israélien en septembre 2011, est la dernière expression de la politique gouvernementale à l’égard des Bédouins palestiniens citoyens d’Israël, tendant à rassembler la communauté sur un espace minimal, de façon à rendre leur territoire ancestral et ses villages disponibles pour des projets de développement du gouvernement israélien, tels que des forêts, des zones militaires et des villes juives. (Source : Adalah – Centre juridique pour les droits de la minorité arabe d’Israël (www.allembassies.com/israeli_embassies.htm) (www.adalah.org)


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